L’amélioration de seulement 5 % des centrales électriques permettra de réduire les émissions de carbone

L’amélioration de seulement 5 % des centrales électriques permettra de réduire les émissions de carbone

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Cette décennie ! Une autre semaine, une autre folie des feux de forêt et/ou la violence des inondations. Quelqu’un n’est-il pas encore convaincu de la sagesse de réduire au plus vite nos émissions de gaz à effet de serre ?

Bref, la révolution est se passe. Nous sommes de passer le plus possible de notre consommation d’énergie à l’électricité tout en augmentant notre capacité à produire de l’électricité de manière renouvelable.

Notre principal problème aujourd’hui est qu’une telle révision totale est une bête lente, qui demande du temps et des investissements en travail, en matériaux et en argent dignes d’un effort de guerre, surtout lorsque les niveaux d’effort de guerre n’ont pas encore été atteints.


par Christina De La Rocha

seulement 5 %.

Mais ce que nous pourrions faire en ce momentsans avoir à poser de nouveaux réseaux nationaux de lignes électriques, à remplacer des légions de stations-service par des escadrons de bornes de recharge ou à construire de meilleures batteries, est la suivante améliorer le rendement énergétique des 5 à 10 % de centrales électriques les plus émettrices de carbone dans chaque pays..

Parce que, un peu comme les milliardaires, seulement 5 % des centrales électriques du monde produisent 73 % des émissions de dioxyde de carbone de toutes les centrales électriques, à court terme, cela permettrait de réduire considérablement la quantité de dioxyde de carbone émise lors de la production d’électricité sans entraîner de réductions importantes de la production d’électricité. Entre-temps, nous pourrions placer ces centrales hyper polluantes en tête de liste des centrales à fermer au fur et à mesure que la quantité d’électricité produite par les éoliennes et les panneaux solaires augmente et que l’abandon des combustibles fossiles passe à la vitesse supérieure.

C’est ce que nous apprend une étude dont la publication a été acceptée dans la revue scientifique de haut niveau Environmental Research Letters, revue par les pairs et respectée.

Les chercheurs qui ont réalisé ce travail ont utilisé les données des centrales électriques du monde entier pour calculer la quantité de dioxyde de carbone émise par chaque centrale pour chaque kilowattheure d’électricité qu’elle produit. Ils ont également calculé le nombre total de tonnes de dioxyde de carbone que chaque centrale émet chaque année.

Un peu de modélisation informatique a été nécessaire pour nettoyer les données et étendre les informations à l’échelle mondiale, mais le résultat est que les chercheurs ont identifié, non seulement les centrales électriques inefficaces en termes de production d’énergie par tonne de dioxyde de carbone émise, mais aussi les centrales électriques inefficaces qui étaient suffisamment utilisées pour poser un gros problème.

Ces hyperpollueurs, c’est-à-dire les centrales qui se distinguent par la quantité totale de dioxyde de carbone qu’elles rejettent dans l’atmosphère chaque année, sont les centrales qu’il convient de modifier en priorité pour améliorer leur empreinte carbone ou de fermer.

briques de charbon à usage domestique
Briques de charbon à usage domestique

Si l’on voulait être pointilleux, il suffirait de parcourir la liste en augmentant l’efficacité de telle centrale en Pologne ou en Allemagne, de telle autre en Inde ou en Corée du Sud, jusqu’à ce que l’on ait éliminé les 5 % (ou 10 % si l’on est vraiment sur la bonne voie) des centrales électriques les plus émettrices de carbone dans le monde. Ou bien vous pourriez fixer un objectif plus général, à savoir les 5 à 10 % des centrales électriques les plus polluantes dans chaque pays du monde. Parce que cela fonctionnerait aussi.

En faisant ce calcul, les chercheurs ont découvert que si chaque pays du monde transformait ses 5 % de centrales électriques les plus émettrices de carbone (toutes alimentées au charbon, car le charbon est un combustible horriblement inefficace) en centrales électriques fonctionnant au gaz naturel, le monde réduirait de 30 % les émissions de dioxyde de carbone liées à la production d’électricité. Ce qui est un chiffre ENORME. Mais, mieux encore, si chaque pays équipait également ces mêmes 5 % de centrales électriques de dispositifs permettant de capturer le dioxyde de carbone et de le séquestrer quelque part dans l’atmosphère, ce chiffre passerait à près de 50 %. Et ce serait une victoire majeure encore plus grande.

Et, les intentions déclarées étant généralement plus des vœux pieux/politiques que des résultats probables, si chaque pays visait à améliorer l’efficacité de ses 10 % de centrales électriques les plus émettrices de carbone, nous aurions plus de chances d’atteindre l’objectif de réduction de 30 à 50 %.

Il s’agit d’un fruit si facile à cueillir mais si puissant qu’il ressemble presque à un test : nous faisons tous les bons bruits, mais sommes-nous suffisamment engagés pour essayer d’éviter un changement climatique vraiment catastrophique pour nous lancer ?

A propos de l'auteur

Paul Dumas

Paul Dumas est un blogueur spécialisé dans les voyages depuis 2014. Son blog est un voyage moderne fournissant les meilleurs conseils, hacks et itinéraires pour vous assurer de vivre une aventure incroyable. Suivez-nous sur Instagram, Pinterest, Facebook et YouTube pour obtenir nos dernières mises à jour de voyage en temps réel.
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